L’impression 3D a apporté une grande révolution dans l’industrie numérique. Ce mode d’impression tridimensionnelle également appelé une conception additive contribue à une forte amélioration des impressions numériques. Une technologie de pointe est intégrée pour créer des objets “Additif” qui fait référence à l’addition successive de couches minces entre 16 et 180 microns ou plus pour créer une impression numérique en 3D. En fait, toutes les technologies d’impression 3D sont similaires, car elles construisent un objet avec différentes couches multiples pour créer des formes complexes. Pour réussir votre impression 3D, il est indispensable de procéder à la préparation avant l’impression, lorsque vous concevez un fichier 3D pour le type de projet que vous souhaitez imprimer et de savoir le fonctionnement d’une imprimante 3D.
La FDM ou la technologie du modelage par dépôt de filament en fusion
La modélisation des dépôts de filaments, également connue sous le nom de fabrication de filaments fondus, est le type d’impression 3D le plus répandu et très utilisé dans le domaine de l’architecture digital. Si vous avez déjà vu une imprimante 3D auparavant, il y a de fortes chances que ce soit une imprimante FDM. D’un point de vue fonctionnel, votre machine FDM moyenne fonctionne beaucoup comme un pistolet à colle chaude qui est utilisé par un robot. En cliquant ici, vous en apprendrez plus sur le sujet !
Comment se forme les couches multiples pendant l’impression 3D ?
Le matériau solide va à une extrémité, est poussé à travers une buse chaude, fond et est déposé en couches minces. Cela arrive encore et encore jusqu’à ce qu’un objet tridimensionnel émerge. La seule différence est qu’au lieu de coller, ces imprimantes 3D utilisent généralement un filament thermoplastique comme l’ABS ou le PLA. Ces plastiques conçus à dessein sont conçus pour fondre et devenir liquides à une température très précise, mais ils retournent à l’état solide après quelques degrés de refroidissement.
L’impression 3D par stéréolithographie
SLA et DLP sont les deux faces d’une même pièce. SLA (stéréolithographie) et DLP (projection laser numérique) utilisent tous deux la lumière pour “faire pousser” des objets dans la résine photoréactive. La différence est que SLA fonctionne en flashant un laser, un petit point de lumière concentrée à travers une zone donnée pour le durcir et créer une couche. Cliquer ici pour savoir plus d’informations sur l’impression SLA. En revanche, les machines DLP traitent simultanément toutes les zones d’une couche en projetant de la lumière sur la résine.
Indépendamment des spécificités techniques, cependant, les machines SLA / DLP fonctionnent généralement de la même manière. Pour commencer, la plaque de construction de l’imprimante est abaissée au fond la résine liquide et s’arrête juste une fraction de millimètre avant d’atteindre le fond. D’ailleurs, cette plaque de base est complètement transparente, ce qui permet à la lumière de briller à travers le fond.
Lorsque cela se produit, toute résine liquide qui est directement frappée par la lumière va se solidifier, formant ainsi la première couche d’un objet et la fusionnant à la plaque de construction. Après cela, la plaque de construction se déplace de quelques microns ce qui attire plus de résine liquide en dessous, et le processus recommence. De cette manière, les objets sont créés couche par couche, de bas en haut pour former un aspect tridimensionnel.
Le mode d’impression SLS
L’impression SLS fonctionne très différemment de la FDM et de la SLA. Pour créer un objet, la machine éclaire un laser dans un espace de poussière ultrafine et fusionne les particules en une couche mince et ferme. Ensuite, l’appareil scanne plus de poussière au sommet de cette couche qui l’enfouit efficacement et répète le processus jusqu’à ce que l’impression soit terminée. L’impression d’objets de cette manière présente un certain nombre d’avantages évidents. Il fonctionne avec un large éventail de matériaux, il peut imprimer de grands surplombs et des lumières sans l’utilisation de matériel de support, et les pièces qu’ils produisent sont de très haute qualité. Les imprimantes SLS peuvent produire des objets qui sont presque aussi bons que les pièces fabriquées par moulage par injection, fraisage et autres procédés traditionnels.
Le seul inconvénient? Les imprimantes SLS sont trop chères par rapport à leurs homologues FDM et SLA / DLP. En fait, les lasers à haute énergie capables de fusionner des particules superfines sont initialement assez coûteux.
